Retour sur la mission de janvier 2021 2/2 : La navigation et les débarquements

Retour sur la mission de janvier 2021 2/2 : La navigation et les débarquements

C’est sur le Bougainville, bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer A622 de la Marine Nationale, que nous avons embarqué le 18 janvier 2021.

Sans cette logistique de la Marine nationale nous n’aurions probablement pas pu réaliser cette mission tant leur aide a été précieuse.

Comme dit dans le précédent post, nous avons embarqué à Fakarava le 16 janvier 2021 pour débarquer le 29 janvier à Rangiroa. La plupart des navigations entre les atolls étaient courtes, entre 4 et 6 heures, mais nous avons tout de même passé deux nuits sur le navire, lors de la navigation de Tekokota et Tikei et lors du retour à Rangirora.

L’accueil de l’équipage a été incroyable et pour nous tous, le partage de leur vie à bord fut une expérience très enrichissante.

Les atolls sont le plus souvent des excroissances coralliennes au sommet d’un volcan qui s’est effondré, ne laissant paraitre qu’une ceinture coralline. Ainsi, aujourd’hui, autour d’un lagon, il ne reste qu’un chapelet d’ilots de seulement quelques mètres de haut, les Motus, eux même entourés par un platier et une barrière de corail.

Ce platier et cette barrière de corail rendent leur accès très périlleux. Afin de nous débarquer, l’armée a confié cette tâche à une équipe de baleiniers, des marins locaux qui possèdent cette science du débarquement sur les Motus, qui lient la connaissance des atolls, la lecture des récifs, des passes, des vagues, du courant ainsi qu’un maniement de la baleinière pour surfer sur la bonne vague qui fera passer sur le platier. Impressionnant !

Il s’agissait donc de descendre à bord de la baleinière (une embarcation à fond plat avec un moteur hors-bord qui peut s’échouer sur le récif). Ensuite, les baleiniers nous déposaient sur les motus par des manœuvres toujours impressionnantes.